Cela fait maintenant plusieurs années que je sillonne les jungles tropicales avec ce trépied sur l’épaule. De l’Amazonie péruvienne aux forêts d’Asie du Sud-Est, il m’a accompagné dans des conditions souvent extrêmes, toujours avec fiabilité. En tant que photographe spécialisé dans les oiseaux et la faune discrète des sous-bois, je travaille presque exclusivement avec des objectifs très lourds : Canon RF 400mm f/2.8 ou RF 600mm f/4, montés sur un Canon R5, le tout directement fixé sur le trépied, prêt à être dégainé.
Chaque jour sur le terrain, je parcours parfois plus de 10 kilomètres, souvent dans l’humidité, la boue, sur des sentiers escarpés. Le trépied repose sur mon épaule, boîtier et téléobjectif montés dessus. C’est un mode de portage exigeant : il faut que le matériel soit robuste, et surtout qu’il me permette de poser l’ensemble au sol et d’être opérationnel en quelques secondes lorsqu’un oiseau surgit.
Et là, le Leofoto LM-365C brille vraiment. Son système de verrouillage par molettes permet un déploiement ultra rapide. En quelques gestes, il est prêt. Les sections sont parfaitement ajustées : aucun jeu, même après des années d’utilisation intensive. Il m’a souvent sauvé la mise dans des situations où chaque seconde comptait pour réussir une image.
Oui, à la fin de la journée, l’épaule est parfois douloureuse : entre le trépied, la rotule PG-1, le boîtier et le 600 mm f/4, le poids est conséquent. Mais je préfère mille fois cette configuration ultra stable et réactive, que de rater une scène unique par manque de fiabilité. Et c’est bien là que ce trépied fait la différence : il tient la charge, résiste à tout, et ne m’a jamais déçu.