Malgré sa petite taille, le Costa Rica est un des pays qui contient la plus grande biodiversité au monde. En effet plus de 5% des espèces de la planète fréquentent ses écosystèmes. Fort d’une politique accès sur le respect de la nature et le développement de l’éco-tourisme, le Costa Rica est un modèle pour le reste du monde. Des scientifiques du monde entier viennent étudier sa faune sauvage, dans ce laboratoire de la vie à ciel ouvert.
Déborah Visco, étudiante en doctorat pour l’université de Tulane en Louisianne (USA), a écrit une thèse sur ce petit oiseau assez commun des forêts basses tropicales d’Amérique Centrale et du Sud. Pour étudier les oiseaux, il faut récolter un grand nombre de données. Pour ce faire les volatiles sont capturés à l’aide de petits filets, délicatement manipulés, ils sont mesurés sous toutes les coutures. Ils sont ensuite bagués avec de petits anneaux de couleurs qui permettrons de les reconnaitre dans leur milieu naturel.
La forêt équatorienne du Choco situé dans la partie nord ouest du pays abrite une faune et une flore unique au monde. Il y a environ plus de 60 oiseaux endémiques, c’est a dire qu’il ne vivent nulle par ailleurs sur la planète.
Déborah, dans son étude, s’est focalisée sur la prédation au nid de ce petit oiseau. Pour pouvoir identifier ces prédateurs, il faut tout d’abord trouver les nids de l’alapi, ensuite une caméra est discrètement installée afin de suivre leur activité 24h sur 24h. Ce dispositif a permis d’identifier ses prédateurs. L’étude a démontrée que principalement, c’est une espèce de serpent Pseustes poecilonotus qui mange les œufs et les poussins de cet oiseau au nid.
